Crypto.com installe sa base régionale en… France !

Bonne nouvelle pour les adeptes de cryptomonnaies en France. Après avoir obtenu l’approbation réglementaire dans de nombreux pays d’Europe, Crypto.com prend une décision qui ravira sans doute les crypto addicts français : le choix de la position géographique de son siège européen.

Crypto.com pose les valises de son siège régional à Paris

L’annonce est tombée aujourd’hui. Le 12 octobre, la plateforme d’échange de cryptomonnaies basée à Singapour installera son siège régional à Paris. Selon le communiqué, la société investira 150 millions d’euros sur le territoire français pour soutenir ses opérations de marché. 

Pour renforcer l’effet de cette déclaration, Crypto.com a ajouté qu’il compte embaucher des talents locaux dans les domaines de développement social, de la conformité et des produits. Actuellement, de nombreux exchanges se disputent la place sur le marché. Même si Binance garde de loin la première position, Crypto.com grandit un peu plus chaque jour et fait tout pour respecter le côté décentralisé et transparent des cryptomonnaies. 

En effet, la société crypto compte déjà plus de 50 millions d’utilisateurs à travers le monde. Un peu plus tôt cette année, elle a reçu l’approbation réglementaire en Italie et au Royaume-Uni. Cependant, elle n’est pas la seule à être régulée en France puisqu’en mai, l’échange crypto de Changpeng Zhao s’est enregistré auprès du régulateur du marché français. 

Toutefois, l’exchange marque un pas de géant devant Binance avec l’ouverture de ce siège régional. Selon les déclarations de David Prinçay du directeur général de Binance France, la plateforme de CZ cherche encore à obtenir une licence officielle pour l’installation d’un siège social sur le sol français. Avec la concurrence plutôt rude qui sévit dans l’écosystème crypto, l’entreprise de services d’actifs numériques a le vent en poupe. 

Rappelons que Crypto.com n’a obtenu l’approbation réglementaire de l’autorité du marché français que le mois dernier. Et un mois plus tard, l’exchange y installe déjà un siège régional. À croire que proposer ses produits et services ne suffit pas, une présence physique s’impose et il le fait bien savoir.