par Vincent Maire
Sources : Reuters, US Department of Justice

Cooper Morgenthau, l’ex-directeur financier de deux sociétés, a été accusé d’avoir détourné près de 5 millions de dollars pour les investir dans des meme coins à l’image du Dogecoin (DOGE) ou du Shiba Inu (SHIB) par exemple. La quasi-totalité de cette somme a été perdue.
Un directeur financier perd l’argent qu’il détourne sur des meme coins
C’est une fraude financière qui sort de l’ordinaire, qu’a commis Cooper Morgenthau alors qu’il travaillait pour deux sociétés dites Special Purpose Acquisition Company (SPAC), à savoir des sociétés déjà introduites en bourse, dans le but de fusionner avec une entreprise souhaitant être cotée. Et pour cause, l’ex-directeur financier est accusé d’avoir détourné de l’argent, qu’il a ensuite presque intégralement perdu en l’investissant dans des meme coins.
L’accusé a plaidé coupable, comme l’a rapporté Damian Williams, le procureur du district sud de New-York :
« Cooper Morgenthau, l’ancien directeur financier de deux SPAC, a admis qu’il avait rompu la confiance qu’il devait à ses investisseurs publics et privés, leur volant des millions de dollars pour trader des [meme coins]. »
Près de 5 millions de dollars détournés
Les faits se sont déroulés entre juin 2021 et août 2022 et Cooper Morgenthau a détourné près de 5 millions de dollars. Les sociétés concernées sont African Gold Acquisition Corp et Strategic Metals Acquisition Corp, à qui il a respectivement volé 1,2 et 4,7 millions de dollars. L’accusé a plaidé coupable et a accepté de restituer un peu plus de 5,11 millions de dollars.
Alors que certains meme coins comme le Dogecoin (DOGE) ou le Shiba Inu (SHIB) ont connu des ascensions verticales et une forte médiatisation durant le précédent bull market, nous pouvons imaginer que l’ex-directeur financier s’est laissé entraîner par l’appât du gain.
Par ailleurs, Cooper Morgenthau a également fabriqué de faux relevés bancaires et fait falsifier des documents publics remis à la Securities and Exchange Commission (SEC), dans le but de camoufler ses méfaits. Alors que la condamnation pour fraude électronique doit être prononcée le 25 avril prochain, l’accusé risque jusqu’à 20 de prison au maximum.
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