F1 : après Mercedes et Red Bull, Ferrari s'éloigne à son tour de son partenaire blockchain

Les partenariats crypto ne sont semble-t-il plus à la mode dans l’univers de la Formule 1. On vient en effet d’apprendre que l’écurie Ferrari avait annulé son accord avec Velas. Une décision qui suit des nouvelles similaires du côté de Mercedes et Red Bull. Le point sur cette tendance.

Ferrari met fin à son partenariat avec la blockchain Velas

En décembre 2021, Ferrari avait signé un conséquent accord pluriannuel avec la blockchain Velas (VLX). Cette année avait vu plusieurs partenariats signés entre de grands acteurs blockchain et des entités liées à la discipline. On se souvient par exemple du contrat massif entre Crypto.com et la Formule 1, avec un montant de 100 millions de dollars engagé. La plupart des écuries disposaient il y a quelques mois d’un partenaire lié à la blockchain.

Mais ça n’est plus le cas. On vient d’apprendre que Ferrari a mis fin à son partenariat avec la blockchain Velas. C’est une manœuvre particulièrement coûteuse pour l’écurie : elle lui coûte 55 millions de dollars en amont de la saison 2023. Selon RacingNews 365, qui a interrogé une source proche de l’affaire, Ferrari ne respectait pas les clauses permettant de créer des NFT. Par ailleurs, l’entreprise Velas serait en difficulté financière. Il est possible que cette rupture de partenariat débouche sur une action en justice, afin de régler ce désamour.

Les autres écuries s’éloignent également du secteur

La liste des écuries de F1 qui ont abandonné leur partenariat blockchain est en train de s’allonger. C’est en partie dû à l’affaire FTX, et à l’effondrement de la confiance dans l’écosystème. En novembre dernier, Mercedes a vu son partenariat avec FTX être de facto annulé, suite à la faillite de la plateforme. Quant à Red Bull, c’est Tezos (XTZ) qui a d’elle-même décidé de mettre fin à l’accord. Mason Edwards, le responsable commercial de Tezos, l’annonçait dans un communiqué peu éloquent :

« La fondation Tezos a décidé de ne pas renouveler son accord avec Red Bull Racing, car cela ne correspondait plus à notre stratégie actuelle. »

C’est une tendance qu’on observe un peu partout : les effondrements consécutifs de deux acteurs majeurs du marché, Terra (UST) et FTX, ainsi que la chute des prix qui s’en est suivie, a fait revenir une très grande frilosité à l’égard de l’écosystème. Il faudra donc certainement du temps avant que les sociétés cryptos n’attirent de nouveau la faveur du monde du sport.