Par Vincent Maire
Source : Meta

Alors que Meta a déjà mis de côté l’intégration des NFT sur Instagram cette semaine, Mark Zuckerberg a informé que l’entreprise allait se séparer de 10 000 personnes. L’année dernière, le groupe avait déjà licencié 13 % de ses effectifs.
Meta va se séparer de 10 000 collaborateurs
Alors que Meta a déjà dû se séparer de 13 % de ses effectifs l’année dernière, Mark Zuckerberg annonce que sa société a fait le choix de licencier 10 000 personnes d’ici les prochains mois. L’intéressé a pour cela communiqué une longue lettre à destination de son personnel, dans laquelle il évoque la nécessité de dire « au revoir à des collègues talentueux et passionnés ».
Les employés concernés seront prévenus, et un gel des embauches et également à prévoir. Cette restructuration commencera par l’équipe de recrutements, avant de s’étendre à la division technologique le mois prochain, puis le personnel commercial à horizon du mois de mai.
L’un des objectifs de cette décision, est « d’aplanir » l’organisation hiérarchique, de façon à supprimer des intermédiaires dans les décisions, avec comme finalité d’améliorer le fonctionnement de l’entreprise :
« Il est bien entendu que chaque couche d’une hiérarchie ajoute de la latence et de l’aversion au risque dans le flux d’informations et la prise de décision. Chaque responsable examine généralement le travail et peaufine certaines aspérités avant de l’envoyer plus haut dans la chaîne. Au cours de notre “Année de l’efficacité”, nous allons rendre notre organisation plus plate en supprimant plusieurs niveaux de gestion. »
En effet, Mark Zuckerberg avance que les suppressions de poste l’année dernière auraient déjà montré un gain d’efficacité, et qu’il avait jusqu’alors « sous-estimé les coûts indirects des projets moins prioritaires ».
Tandis que Meta avait suscité l’engouement autour du metaverse à l’automne 2021, les difficultés rencontrées tout au long de l’année qui a suivi ont certainement conduit l’entreprise à faire ces choix stratégiques pour assurer sa pérennité.
Pour ce qui est de l’action du groupe, si elle s’échange toujours à près de 50 % de moins que son plus haut historique (ATH), soit 194,02 dollars contre 381,75, elle affiche tout de même une nette progression depuis le début de l’année avec une hausse de près de 120 %.
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